Merci Jérome pour cette intéressante méthode d'équilibrage préconisée d'usine.
Aujourd’hui nous avons des voitures avec des roues de 60 ans et plus qui ont subi les affres du temps.
Certaines ont été stationnées longtemps sans bouger et le plus souvent à l'extérieur.
On trouve fréquemment une importante et épaisse corrosion d'une partie de l'intérieur de la jante que l'on va évidemment enlever et de fait provoquer un déséquilibre à la base. Sur certaines jantes il a même fallu y aller au marteau pneumatique pour faire sauter cette corrosion !
...au point qu'il faut parfois démonter et tourner le pneu jusqu'à 180 degrés sur la jante pour obtenir une roue équilibrable dans des normes acceptables. (si possible moins de 100gr.)
Problème connu, certains fabricants de machines intègrent même une fonction dans les équilibreuses modernes qui permet de détecter et indiquer la meilleure position de montage du pneu dans les cas extrêmes, histoire de mettre les déséquilibres en soustraction et non-plus en addition. Ceci inclut évidemment un nouveau démontage.
Évidemment, par rapport à la technique de 1936, cette opération est devenue aujourd'hui d'une facilité déconcertante.
Encore faut-il avoir une machine et ses accessoires (adaptateur) en parfait état et fraîchement tarée, qui est une manipulation assez simple à faire au moyen d'une masse d'équilibrage fournie par le fabricant.
Sorti d'un garage après un équilibrage sur 0 - 0 avec un volant qui tremble signifie bien que certaines machines n'ont plus été contrôlées depuis longtemps. Et on paye pour-çà !
Voilà pourquoi de guerre lasse j'ai décidé de m'investir là-dedans... opération absolument pas rentable

mais qui pourrait rendre service aux copains si çà se trouve et puis... quel bonheur d'avoir une traction qui du coup glisse sur la route sans vibrer !
