L'Espace Forums de "La Traction Universelle"

Une histoire "d'O" !!!!!

un dimanche soir de novembre 1981, vers 21H00, je rentre d'un quatier libre au régiment à Laval avec ma 11 BL 1954 ( c'est mon seul véhicule d'usage) .
j'emprunte à l'époque une petite route de campagne entre Chateau-Gontier et Laval.
à l'approche du village de l'Huisserie, sur une route de campagne non éclairée, j'aperçois devant moi un cycliste avec sa petite lumière rouge. Je mets mon clignotant et je déboîte largement lorsqu'au niveau du cycliste je vois une énorme étincelle sur mon capot coté conducteur accompagné d'un bruit sourd ! Le palpitant monte dans les tours en me disant que j'avais touché ce cycliste, sensation renforcé par des vibrations de moteur et de train avant inconnu avant cette étincelle bruyante et je culpabilise beaucoup. Je regarde dans le petit rétro d'intérieur et je ne vois rien ; je suis très très inquiet et la panique intérieure monte. à quelques centaines de mètres je ne sais plus bien , il y a le premier réverbère allumé d'entrée de ville. Je m'arrête pour examiner ma voiture et regarder si le cycliste est là ou son vélo bref je suis tourmenté, je sors de la voiture moteur tournant et je ne vois rien de particuliers si ce n'est ces vibrations étranges qui m'intriguent. Je regarde comme je peux sous la voiture sans éclairage.Rien. Je coupe le moteur et je décide de lever le capot pour comprendre et là en faisant le mouvement d'ouverture du demi capot gauche je découvre une entaille importante au milieu du panneau. Dans un premier temps je ne comprends pas. Pendant ce temps le cycliste passe à mon niveau l'air de rien. Je ne cromprends toujours rien et je me demande si je ne suis pas un peu fou ! Puis en observant attentivement avec la lumière faiblarde et orangée du réverbère j'ai vu qu'il manquait une pale de mon ventilateur !!
Elle s'était détachée pile au moment où je dépassai le cycliste créant par là même les vibrations liées au déséquilibre des pales du ventilo.
J'ai repris la route apaisé et je suis arrivé sans encombres au quartier.
Tout est bien qui finit bien.

Et tu étais quand même tout pâle Bertrand N'empêche que les écrous devaient être desserrés, ce qui devait auparavant provoquer de sacrées vibrations.

Bonsoir,

Vous me faites peur, avec ces histoire d'hélices...

Je viens de changer le radiateur de la 11, pour un trois voies, dont le nid d'abeilles est plus épais que le standard... quel bonheur... sauf que, l'autre jour, je parque en avant dans une forte descente, et pour repartir en marche arrière, il faut un certain effort... du coup, j'entends un ramdam bizarre à l'avant...
J'ouvre les capots, dubitatif... plus le moindre bruit, moteur tournant. Je l'arrête, j'examine mon beau radiateur tout neuf... plus de peinture sur le rebord en haut, derrière la durite...
J'ai eu de la chance, l'hélice a juste frotté ce rebord, sans autre dégât.
Diagnostic : Changer le silentbloc de boîte, probablement HS et l'hélice, dont les pales sont irrégulières...

... du boulot pour l'hiver !

Bonsoir,

Je bois volontiers le café dans le Chablais Vaudois, sur la route du Valais, en général une fois par semaine avec des copains tractionnistes du coin...on papote...
L'un d'eux nous raconte qu'il s'était fait tamponner l'arrière de sa belle B de 56 par un motard en Beaujolais... Son carrossier lui réclame alors des Robris (elle en est constellée...) irrécupérables suite à l'accident.
Vu son âge, il ne se voit pas parcourir seul l'aller-retour jusqu'à Viriat (Bourg-en-Bresse) où il a ses habitudes depuis toujours.
Je me propose alors de l'y accompagner, mais avec ma voiture... Je n'aime pas conduire celle des autres...et puis, ce sera l'occasion de faire connaissance de Monsieur Renel, que je n'ai jamais encore rencontré.
Nous voilà donc partis quelques jours plus tard, avec mon Break Xantia, fraîchement sorti de son dernier service, et ses quatre sphères neuves à l'arrière... un vrai tapis volant !
Je me targue souvent d'avoir parcouru plus de trois millions de km avec mes voitures sans avoir à subir la moindre panne qui m'eût laissé au bord de la route...
Ce jour-là j'aurais mieux fait de me taire...
Passé Genève, le péage de l'A40, je vois de la fumée bleue à l'arrière...ah non, pas çà...!
Je m'arrête, lève le capot, tire la jauge... ne vois pas d'huile sur la jauge... je recommence, pareil !
... à quelques kilomètres de là, une station... j'achète de l'huile, j'en ajoute... mais c'est pas possible... elle part où cette huile ! La jauge est mouillée, mais je suis incapable de voir le niveau... il faut dire qu'il fait grand beau temps...
Tant pis, je prends de la réserve... je continue doucement, on verra bien...
Mon passager me conseille alors de sortir à Oyonnax et de faire rentrer la voiture sur un plateau...
La voiture fume toujours plus et commence à tousser... je ne décèle rien de particulier aux instruments... températures eau et huile...bref, rien d'anormal.
Je m'entête, risque le tout pour le tout, et finis par arriver chez Renel comme-çà, et coup de bol, un mécanicien sur anciennes de notre Club était venu chercher des pièces... il regarde, me dit : çà ne fume pas par l'échappement... c'est pas le moteur... bon, il y a trop d'huile, mais si tu rentres doucement, çà devrait aller... je vais te suivre. Sympa !
De fait, l'huile utilisée étant totalement incolore, fraîchement vidangée et au soleil, je n'y voyais rien...

Mais alors, cette fumée, c'est quoi ?
La réponse n'a pas tardé... les voyants rouges "stop" se sont allumés, et presque immédiatement, je n'avais plus de direction assistée...!
... fuite de LHM...
On est rentrés comme-çà, elle aura bu quatre litres de LHM, et m'aura ramené à la maison comme une grande.
Saleté de Robris...
En fait, un tuyau de retour à l'arrière non-bridé s'est déboîté, et l'huile en roulant allait se brûler sur le pot arrière...

Belle frayeur quand-même... la panne au bord de la route... ce sera pour une autre fois

Sur le forum GMT ,TRACTION38 est en panne ,je pense que ce pourrait etre le condensateur en faute.
Bonne soirée .

.. GMT, avec 11152 membres, ils seront 11151 à lui trouver la solution... et en plus il est à la maison !!!

Pour Pascal,
"Elle s'était détachée pile au moment" j'aurai dû écrire la pâle s'est déchirée ; ce n'était pas une histoire de boulons mal sérrés.
bref en conclusion en remontant un moteur refait à neuf vérifier bien que les pâles de l'hélice ne commancent pas à se déchirer à leur base !
bonne soirée

J'ai une autre histoire à vous raconter mais ce sera pour un autre soir; pas le temps de tout taper !

Automne 1998 : Défilé du Siècle organisé par la FFVE.

Chaque club peut faire acte de candidature pour participer au Défilé du Siècle. Je remplis le formulaire sans trop d'espoir. Miracle ! Mon club et ma 11AL 1934 sont sélectionnés.

Nous partons la veille en début d'après midi. Pluie soutenue. Nous nous sommes répartis dans les voitures. Soudain des trombes d'eau. Durant le trajet, mon passager et ami, grand collectionneur de Panhard, écope l'eau qui s'introduit dans l'habitacle par les coins inférieurs du pare-brise. Arrivera t-on ?

Voici le périphérique. Le temps s'est dégagé. L'asphalte est sec. Gros bouchons en perspective sur le périph' sud. Nous avançons au pas. Je garde un œil sur le thermomètre d'eau. 80, 90, 95°C : ça monte comme l'angoisse. Seule solution : aérer. Puisque nous sommes à l'arrêt, je sors ouvrir les volets de capot. Cette fois-ci j'ouvrirai aussi ceux de devant. D'abord à droite en faisant le tour de la voiture puis à gauche avant de penser à me réinstaller derrière mon Stradivarius.

C'est sans compter sur les pratiques parisiennes de partage de la chaussée… Un motard rapide, inséré entre ma file et celle de gauche manque de me couper en deux. Coup de chaleur pour le bonhomme aussi…

La température est descendue à 90°C. De nouveau, ça roule. Direction Auteuil (de mémoire) pour le stationnement dans un grand parc, tous véhicules classés par années de construction. Vous, vous êtes dans le tableau "année 20 / années 30", circulez, me dit-on. Je me stationne humblement entre une Bugatti cabriolet, une imposante Panhard CS et une Berline Derby rarissime.

Nous allons dîner non sans une pointe de remords de laisser nos "trapadelles" coucher dehors pour la première fois. Espérons qu'il n'y ait pas de mac'… Fin de la soirée arrosée vers une heure du matin. Le lendemain, il faut être au parc à 6H00 pour préparer les plateaux. Soit 5 heures de sommeil. On verra alors une cohorte de collectionneurs les yeux rougis et lourds, le teint gris des petits jours, traînant leurs valises dans une brume digne de films de guerre, rejoindre leurs belles qui attendent dans la rosée le grand moment.

Elle est toujours là, fidèle, m'observant de son regard clair d'enfant prodige. Son vert olive est noir dans cette semi-obscurité. Son toit et ses ailes sont pailletés d'humides étincelles. Passer la peau de chamois est comme un long moment d'éveil sensuel.

Démarrera t-elle ? Pardonnera t-elle ses conditions de couchage ? Pour une fois, essayons la manivelle. Amorçage de l'essence. Un tour pour rien. Ca hoquète puis vroup, c'est parti. Coup d’œil admiratif des autres conducteurs… Sereine, elle prend ses tours et se dégourdit.

A 8H00 : départ des voitures pour la constitution des plateaux sur une avenue latérale de l'Arc de Triomphe. Le lancement officiel est à 10H00. Il reste 1h30. Que faire ? Des photos des raretés présentes. On discute technique. Quoi d'autre ? Bah, on débouche une bouteille de champagne selon le petit déjeuner traditionnel (chez moi) : croissants et blanc de blanc. Ca jasera dans les rangs…

Ca y est, on décolle ! Trois par trois, nous défilons sur les Champs-élysées sous une pluie fine. Un moment inoubliable. Je suis la Bugatti qui enfume ma plaque d'immatriculation. Nous passons devant le Grand Palais et les tribunes officielles. J'entends un grand cri "salut Jérome" : c'est le Président des présidents qui debout m'interpelle avec joie. Emu, je salue de la main. La télévision est là, les flashs crépitent. Puis ce sera le déjeuner sur l'herbe. On nous offre du poulet froid, du taboulé et une pomme. Les collectionneurs font grise mine. On sort un bon vin rouge et des victuailles. Les couleurs reviennent et on pousse la chansonnette. Ah, Paris !

Quelques mois plus tard, suite aux protestations, heureuse surprise : je reçois la cassette souvenir qu'a réussi à négocier la FFVE. Le passage de ma 11AL est commenté (elle serait née en 1933…) mais nous avons été filmés 7 précieuses secondes. Pour la postérité !

A mon tour de narrer ma première sortie loin du garage avec ma 11BL56,

au printemps 2002 après 1 ans de restauration c'est le grand jour, je m'apprête à sortir du département pour rejoindre la maison familiale au bord du lac de Paladru (38). J'ai 120 km à parcourir, jusqu'à présent je n'ai jamais dépassé les 30km avec retour au garage. Le jeudi soir, veille du départ, je refais les niveaux, règle l'écartement du rupteur et graissage générale, je veux que tout soit parfait.

Vendredi 17H00, c'est l'heure de vérité , je quitte la vallée de l'Arve pour me rendre sur Annecy. La voiture roule bien, le coude sur la portière je suis le plus heureux des hommes, fière de mon travail. La traversée d'Annecy se passe sans pb, direction Aix les bain. Là, le moteur commence à peiner, la puissance diminue. Je suis obligé de tenir un régime accéléré pour éviter que le moteur cale. Je franchis la ville rapidement en espérant pouvoir tenir jusqu'à mon but. J'arrive à un rond au Bourget du lac et sans m'en rendre compte je relâche l'accélérateur, le résultat est immédiat, le moteur cale. Je suis en pleine sortie des bureaux , la file derrière moi est rapidement impressionnante . Heureusement les automobilistes sont compréhensifs et m'aident à pousser la voiture sur le côté. Je pense à un pb de vapor-lock. Après 1/2 H d'attente, je tente un démarrage, le moteur repart. Content, je reprends ma route, passe le tunnel du chat sans pb.
Arrive enfin Aoste et un feu tricolore, je passe au point mort et à nouveau calage du moteur. Cette fois j'avance la voiture au démarreur sur le bas côté (je sais il ne faut pas le faire) et attends que le moteur refroidisse. Il y a une petite descente que je compte utiliser pour démarrer. après une nouvelle 1/2H d'attente je tente un nouveau démarrage : rien. La batterie peine à entrainer le démarreur, je m'élance alors en poussant la voiture, passe la seconde, la voiture démarre durant 5 s puis cale à nouveau au bas de la descente. Cette fois, je commence à m'inquiéter, il est déjà 20H , plus de batterie, personne à proximité et mon téléphone portable est pratiquement déchargé. Un couple d'automobiliste passant se propose de m'aider à pousser la traction en montée !!! Après 20 m ils sont en sueur et la voiture refuse tjs de démarrer.
Je me résous à appeler mon père à la rescousse en Hte Savoie pour venir me remorquer. Je passe le dernier coup de fils , plus de batterie dans le téléphone non plus !!! C'est alors que je me repasse les derniers jour en tête et bingo !!! les vis patinées, comme je les avais réglées la veille, je ne les avais pas contrôlé à nouveau. En fait j'avais mal resserré la vis de blocage et les grains étaient en permanence collés. Je les règle correctement puis enclenche la manivelle : un seul tour suffit à lancer le moteur avec le peu de batterie qui reste. Je suis un peu penaud car je dois attendre maintenant mon "secouriste" ne pouvant plus téléphoner. Il arrive au bout d'une heure juste pour lui dire qu'il pouvait rentrer ... j'avais un peu honte ....

Bref la morale de l'histoire, ne rien faire la veille quand tout fonctionne....

Ma devise : ne jamais toucher à quelquechose qui fonctionne !!!!

Tu peux faire 5500km en un mois, en respectant cette devise...

Bonjour,

Eh bien moi, je suis bien embêté pour vous raconter une histoire de panne de traction... j'ai fait 27'000 km avec Germaine en cinq ans sans le moindre souci autre que gérer la température dans le Tarn.. et surveiller une pompe à eau fuyante entre Meuse et Vaud...
Je suis donc lâchement privé d'anecdotes... tant pis, je me console avec les vôtres...

Quelle chance Pierre !

Moi, un dimanche, en revenant d'une expo avec Coquette, 7 C de 1935, il pluvine un peu, et soudain, dans un virage ( à 50 km/h ) patatrac, une rotule de bras inférieure vient de lâcher, la coupelle racle le bitume, l'aile est à 1 mm du pneu. J'ai eu très peur pour ma calandre aussi, mais elle n'a pas touché le sol. Ca surprend grave quand votre voiture descend de 15 cms d'un seul coup, heureusement, des riverains sont venus avec un cric hydraulique, quelques écrous, goupille, et j'ai pu réparer provisoirement pour rentrer.

J'ai aussi éclaté un pneu ar à 90 km/h sur voie rapide en 2006 avec Coquette, puis en allant au Mans avec la Découvrable en 2009, à 100 km/h, la roue av droite, Eclaté, coupé en 2 !! Ce pneu devait être craquelé, comme quoi, même si la structure semble parfaite, méfiance. Depuis, j'ai toujours une grosse appréhension...


Cette année, au Rallye CS en Normandie, il aura bien fallu pousser 10 fois ma découvrable, ne voulant jamais démarrer. La raison, trouvée en rentrant : la cosse + de la batterie ( neuve ) touchait la caisse Heureusement elle n'a pas cramé, mais ça m'a tracassé toute la semaine....

J'espère ne plus avoir à poster sur ce sujet

Bonjour Pascal,

Loin d'une anecdote... juste une remarque... pour chacune des mes anciennes (sauf le H), çà a été d'abord un jeu de pneus neufs... je sais que malgré leurs apparences, ils peuvent avoir vingt, parfois trente ans... d'autant plus qu'à l'époque le "Dot" (lecture codée de la date) n'existait pas, donc pas moyen de connaître leur âge... ce qui n'est pas le cas des chambres à air, dont la matière est souvent meilleure que celle des neuves...drôle de paradoxe !

Bonne journée